Le mardi 26 janvier, un peu avant 11 heures j'ai commencé à ressentir un mal de ventre devenant assez intense pour que je demande à sortir de mon cours de travaux pratiques de physique (quel dommaaaaage) seulement on a presque dû me porté jusqu'à l'accueil puis jusqu'au banc ou je me suis couchée avant que l'infirmière ne me prenne. Oui, je dis "jusqu'à ce qu'elle me prenne" car j'étais à ce moment là une espèce de bout de bois convulsant à cause de mon emétophobie, drôle hein ? se taper 7 ans de crises d'angoisse juste à cause d'une peur de vomir à la con, c'est tellement comique quand y pense. Enfin, hier disons que j'ai eu du mal à garder mon sens de l'humour quand je me suis mise à trembler, en gros à faire une crise de nerf accompagnée de vertiges. Je ne me suis calmée qu'un fois arrivée à la maison à 15 heures environ, le temps que l'infirmière aille manger puis appeler mon père pour qu'il fasse Luxembourg ville-Thionville. A l'heure ou j'écris, le dernier repas que j'ai pris, hum eh bien c'était lundi soir. Et oui, je ne mange pas le matin, je n'ai rien ingéré de tout mardi, ni aujourd'hui à si une tranche de jambon et une biscotte qui m'ont retourné l'estomac : j'ai l'impression de m'être empiffrée comme .. comme d'habitude. Mon estomac doit ressembler à une espèce de raisin sec vibrant au gré des ondulation de la peau de mon ventre. En dehors de ça je suis toujours aussi grosse et demain je retourne à l'école, sans manger bien sûr, j'espère juste que je ne vais pas trop tomber dans les pommes ou m'imaginer une gastroentérite imaginaire qui va m'empêcher de manger pendant 3 jours, à nouveau.
Dents cagneuses, cheveux roux, petits boutons, grosses lèvres, difficultés à fermer là bouche, peau laiteuse, physique de somalien, mega pomme d'adam. Ouais j'ai vraiment des goûts de merde.
